Les locataires de logements sociaux du bailleur RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris), viennent de recevoir une mauvaise nouvelle. Leur facture de gaz va très prochainement augmenter de manière significative. Ils en ont été informés le lundi 10 janvier 2022 par voie postale, rapporte Actu Paris. Cette hausse devrait représenter 40 € par mois, pour les 15 000 locataires bénéficiant du chauffage collectif au gaz.
« Le fournisseur de gaz retenu par la RIVP, qui s’était engagé à garantir un prix fixe en 2021 et 2022, a finalement décidé unilatéralement d’arrêter l’approvisionnement en gaz des chaufferies de la RIVP » a expliqué le bailleur dans son courrier relayé par le site d’information.
Une hausse des prix de l’énergie
Ainsi, un nouveau marché a dû être conclu « en urgence pour maintenir votre chauffage et eau chaude ». Mais celui-ci n’est pas intervenu au meilleur moment : « le prix du gaz a fortement augmenté depuis quelques mois et a été multiplié par six ces dernières semaines » a indiqué la RIVP. Concernant le mètre cube d’eau chaude, son prix devrait passer à 12,50 € là où elle est collective, précise le média local.
Ainsi, l’acompte payé par les locataires a été augmenté, passant de 33,57 € à 76 €. Une augmentation moyenne de 40 €, qui varie selon la taille des appartements. Sur l’année, cette augmentation pourrait atteindre jusqu’à 500 €, notent nos confrères.
Un accompagnement prévu
RIVP est, pour le moment, le seul bailleur parisien concerné. « En cas de difficultés de paiement, n’hésitez pas à contacter vos interlocuteurs habituels qui restent mobilisés pour vous accompagner », explique-t-il dans son courrier. Un coup de pouce pourrait également venir de la mairie, qui pourrait décider d’une hausse des aides à l’énergie, indique Actu Paris.
La municipalité pourrait, par ailleurs, engager une action en justice contre le fournisseur de gaz, selon des informations du Parisien. Une action également évoquée par la RIVP dans son courrier. Cette hausse des prix ne devrait pas s’appliquer en 2023, année durant laquelle « une baisse des cours du gaz est attendue ».